• Les heros du japon médiéval

    MIYAMOTO MUSASHI ( 1584-1645 ):
    Probablement le Samouraï le plus connu du Japon. Sa carrière exceptionnelle de maître d'armes et la philosophie qu'il tenta d'inculquer à travers sa discipline ont frappé l'imagination des Japonais. Il fut également un peintre et un calligraphie de premier ordre.

    Né en 1584 dans le Kansaï, il prit part à la bataille de Sekigahara en 1600, contre les troupes de Tokugawa Ieyasu. Battu, il devint un rônin ( Samouraï sans maître ), et erra durant plusieurs mois, sans but. Il en profita pour développer une technique originale de combat à deux sabres ( nitô-ryû ), et devint un maître d'armes réputé. Il provoqua avec succès plus de 60 duels, et devenant ainsi le meilleur sabreur du Japon.

    En 1637, il rentra au service de ses anciens adversaires les Tokugawa et combattit pour eux les révoltés chrétiens de Shimabara. Il devint alors instructeur en 1640 de la puissante famille Hosokawa de Kumamoto. C'est trois ans plus tard qu'il écrivit son célèbre ouvrage de stratégie d'arts martiaux " Gorin no Sho" ( Le livre des cinq cercles ). C'est ègalement à cette période qu'il exécuta ses plus belles peintures dans un style très épuré et incisifs. Il mourut en 1645.

    La légende de Miyamoto Musashi est tellement ancrée dans l'histoire du Japon que plus de 7 films différents retracent sa vie, ainsi que des pièces de théâtre. "La Pierre et le Sabre" best seller international d'Eiji Yoshikawa, raconte la vie de ce guerrier hors du commun.
     


     

     LES 47 RONINS ( 1701-1703 ) :
    Connu sous le nom d'Akô Gishi, cette histoire réelle est l'une des plus célèbres du Japon.En 1701, le seigneur Asano Takumi no Kami est insulté par le maître de cérémonie du Shogun, Kira Kosukeno-Suke. Il blesse ce dernier d'un coup de sabre, et transgresse ainsi la loi interdisant l'usage des armes à l'intérieur d'un palais shogunal. La sentence est immédiate, il est condamné au suicide par Seppuku.

    Mais ses vassaux refusent de pratiquer le Junshi traditionnel ( suivre son maître dans la mort ) et deviennent alors des Ronins ( samouraïs sans maître ). On se moque d'eux pour leur manque de courage et de fidélité...et on les oublie.

    Deux ans plus tard, ils attaquent la demeure du maître de cérémonie, Kira Kosukeno-Suke, et le tuent. Les 47 ronins, malgré l'admiration que leur fidélité réelle provoque, sont condamnés au Seppuku et rejoignent leur maître dans la mort. Cet épisode très connu de l'histoire du japon a fait l'objet de nombreuses pièces de théâtre, de romans et de films Japonais.


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